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Décharge Véolia Fouju-Moisenay : et si nous assistions à l'arrivée de déchets radioactifs ?

ALERTE : la vigilance est de mise

Hier, le mardi 19 avril 2016,
en préfecture, en tant que représentante de "Mieux Vivre à Blandy (MVAB)",  j'ai assisté à la Commission de suivi de site (CSS) de la décharge de Fouju-Moisenay.
Les représentants des associations (Nature environnement 77/NE 77 et MVAB) ont constaté un écart important entre la quantité de déchets reçus en 2015 (1.280 tonnes) et celle autorisée par an (85.000 tonnes).
L'interrogation est d'actualité. Que cache cette différence de tonnage qui correspond à une perte financière pour l'exploitant....
Nous n'avons eu aucune explication sérieuse sur le pourquoi de cette différence.
MVAB s'associe pleinement à l'interrogation de l'association ADENCA ( http://adenca.over-blog.com )
membre de NE77, tout comme MVAB.

La décharge Véolia de Fouju-Moisenay  va-t-elle stocker des déchets radioactifs  issus du démantèlement des centrales nucléaires ?

Martine TURGIS
Présidente de Mieux-Vivre-à-Blandy - MVAB
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Paru dans actu environnement :

Véolia confirme son appétit pour le démantèlement nucléaire


Cet article a été publié dans Environnement & Technique n°345
 
Alors que le groupe Areva envisage de céder plusieurs de ses filiales pour renflouer ses caisses, Véolia Environnement ne cache pas son intérêt pour la question du démantèlement. Le groupe est déjà présent sur ce marché depuis plusieurs années à travers sa filiale Sarp Industries, maison-mère de la société Asteralis créée avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Sarp assure pour le compte de l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) la gestion du site de stockage de Morvilliers (08). 
Interrogé sur cette question mardi 10 février 2016, le PDG du groupe, Antoine Frérot plaide pour la création "d'une filière française de démantèlement" selon l'AFP, avec une collaboration d'acteurs nationaux comme Areva et le CEA. Le marché potentiel du secteur est estimé à 32 milliards d'euros en France et à 200 Mds€ dans le monde. 
Quant à Areva, la cession de l'activité de démantèlement de sites nucléaires pourrait lui rapporter jusqu'à 500 millions d'euros.
Florence Roussel, journaliste
Rédactrice en Chef