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Non au bétonnage des terres agricoles (Crisenoy)
Artificialisation de terres agricoles dans 100% des projets de prisons annoncés.
Un collectif s'est réuni à l'initiative de la commune de Crisenoy, de l'APTCAEV (Association pour la Préservation des Terres Agricoles, de l'Environnement et du Cadre de Vie de Crisenoy) et des propriétaires du château de Vaux-le-Vicomte, le samedi 10 juin 2023 au château de Vaux-le-Vicomte de 9h30 à 13h30, salle Fouquet.
Participaient à l'organisation de cette rencontre : le Collectif Citoyen de Muret en Haute-Garonne (31600), le Collectif Citoyen de Bernes-sur-Oise dans le Val-d'Oise (95058), les propriétaires exploitant des terres agricoles de Noiseau dans le Val-de-Marne (94880), l'association "Tous Mobilisés Contre la Prison de Magnanville" dans les Yvelines (78200),
Présentation de la rencontre par Manuel Sirera, président de l'APTCAEV.
Une soixantaine de participants a assisté à cette rencontre dont presque la moitié d'élus (communaux, départementaux, députés).
La presse était présente dont FR3 et le Parisien (ARTICLE EN LIGNE)
Suite aux échanges, voici quelques points de la synthèse finale. Il a été souligné que :
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ces projets de Centres pénitentiaires retireraient 122 ha de terres agricoles (l'équivalent en surface de 170 terrains de football) ;
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ces terres agricoles nourricières sont d'intérêt national ;
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accompagner la jeunesse agricole est une nécessité d'avenir (à Noiseau, il s'agit d'un jeune agriculteur qui reprend l'exploitation familiale) ;
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les friches, propriété de l'État, mais également des friches industrielles sont un réservoir foncier qui aurait dû être exploré en premier (8.300 est le nombre de friches déjà recensé sur les listings du gouvernement ;
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préserver les espaces naturels, agricoles et forestiers de l'artificialisation ainsi que protéger la nature, l'eau et de manière plus globale l'écosystème sont des priorités communes ayant pour enjeux d'atténuer le réchauffement climatique ;
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en 2023, la parole des élus locaux et citoyens n'est toujours pas entendue ;
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l'implantation de gigantesques centres pénitentiaires est déconnectée de la réalité, des citoyens mais également des grands enjeux comme l'insertion des détenus, le transport et les problématiques d'étalement urbain.
Alain Gaxatte représentait MVAB lors d'une table ronde : soutien aux association qui préconisent le réemploi des friches industrielles plutôt que de sacrifier des terres agricoles
Martine Turgis, présidente de MVAB, représentait France Nature Environnement Seine-et-Marne parmi les élus.
Le Collectif demande aux Ministres de la Justice, de l'Agriculture, de la Transition Écologique ainsi qu'à Mme la Première Ministre que soit organisé avec les citoyens et les élus un « Grenelle » de la consommation des terres agricoles dans le cadre du plan 15.000 places de prison afin de réorienter collectivement et par un travail collaboratif et coordonné les projets actuels vers des projets plus vertueux répondant au réel intérêt général.
Bulletin d'adhésion téléchargeable ICI